Découvrir Helsinki, côté culture, en une après-midi

Visiter Helsinki le temps d’une demi-journée ? Ça semble une gageure. Bien sûr, on n’en verra qu’une partie. La capitale finlandaise a bien des trésors à offrir à qui s’y attarde, mais en suivant le fil de ses institutions culturelles, nous allons découvrir quelques lieux essentiels et d’autres plus insolites. Suivez la guide !

Cet article a été réalisé dans le cadre du Salon du voyage MATKA. Les opinions de l’auteure restent néanmoins indépendantes.

L’article contient des liens d’affiliation.

Place du Sénat

Après une matinée bien occupée au MATKA, le salon du voyage des pays nordiques qui est organisé chaque année en hiver, nous retrouvons notre guide. À pied ou en bus, c’est elle qui va nous promener à travers divers quartiers et, évidemment, nous ne pouvions pas commencer par la Place du Sénat, le cœur d’Helsinki. Elle n’était qu’une petite ville quand la Finlande est absorbée sous forme de grand-duché par l’Empire russe. Choisie pour devenir « capitale » de ce grand-duché en 1812, il faut donc embellir Helsinki et la doter de bâtiments qui siéent à son nouveau statut, d’autant plus que la ville avait été partiellement détruite lors d’un incendie en 1808. Les plans d’un nouveau centre urbain sont confiés à Johan Albrecht Ehrenström, un sénateur finlandais qui imagine un plan néo-classique pour Helsinki (qu’il reproduira à Oulu en 1822, également suite à un incendie) tandis que les bâtiments qui entoureront ce nouveau centre seront dessinés par Carl Ludvig Engel, toujours dans le même style. Cela donne à cette partie d’Helsinki une allure un peu sévère et austère, avec cette grande avenue Aleksanterinkatu bordée d’imposants bâtiments et qui longe la place du Sénat.

Au début de la place, on a élevé une statue à la gloire de l’empereur Alexandre II, le « tsar éclairé » qui mit fin au servage. Elle est toujours là. La Finlande, longtemps neutre avant de se joindre à l’OTAN, a toujours gardé le canal ouvert avec l’URSS, puis la Russie. Avec une très, très longue frontière, difficile de faire autrement. Cette place, cette statue, et la cathédrale Uspenski un peu plus loin, mais que nous ne visiterons pas, restent parmi les souvenirs de cette époque avant l’indépendance en 1918. Le tsar, qui est aussi grand-duc de Finlande, est représenté en train de faire un discours devant la diète finlandaise, en costume de garde national finlandais. Devant lui, la figure de la Loi (Alexandre II ayant accordé une constitution à la Finlande) revêtue d’une peau d’ours et accompagnée du lion finlandais (le lion apparaissant sur les armes du grand-duché).

Le bâtiment qui trône en majesté tout en haut d’un escalier « à la Rocky Balboa », c’est la cathédrale luthérienne. Elle semble massive, mais quand on y pénètre, on est étonné de son intérieur bien moins imposant. Lieu de culte protestant oblige, la décoration reste très sobre, mais on peut remarquer de jolies statues comme celle de Martin Luther, mais aussi un très bel orgue.

À gauche de la cathédrale, se tient le bâtiment historique de l’Université d’Helsinki, et à droite, l’ancien Sénat de Finlande (qui servit jusqu’à l’indépendance de la Finlande et devenu depuis le Palais du gouvernement, avec les bureaux du Premier ministre) qui donne son nom à cet espace public.

Tout près de la cathédrale, vous trouverez un bijou d’architecture : la Bibliothèque nationale.

Bibliothèque nationale de Finlande, le palais du livre ancien

En bas des escaliers latéraux, à côté du bâtiment de l’université dont elle dépend, la Bibliothèque nationale de Finlande semble se faire discrète. Mais ne vous y trompez pas : derrière cette façade modeste se cache l’un des joyaux culturels et architecturaux d’Helsinki. Allez y jeter un coup d’œil, d’autant que l’entrée est gratuite. La bibliothèque se compose de deux parties distinctes : un bâtiment principal, le plus ancien, conçu par Carl Ludvig Engel, l’architecte allemand qui a façonné le cœur néo-classique d’Helsinki, et une annexe surmontée d’une majestueuse rotonde, œuvre de Gustaf Nyström, ajoutée à la fin du XIXe siècle pour répondre aux besoins croissants de conservation.

Comme toutes les bibliothèques nationales, elle a pour mission de conserver toutes les publications imprimées, mais aussi des productions audio-visuelles et numériques, en Finlande, ainsi qu’une collection exceptionnelle de manuscrits, cartes anciennes et livres rares. Parmi ses trésors figurent des premières éditions de Voltaire, des ouvrages médiévaux enluminés, et même des documents historiques liés à l’histoire de la Finlande, comme les décrets du grand-duché sous l’Empire russe.

La partie la plus ancienne, conçue par Engel, est un véritable chef-d’œuvre architectural. Dès l’entrée, on est saisi par une immense salle ouverte sur trois niveaux, surmontée d’une coupole élégante. Le premier niveau est orné de colonnes corinthiennes qui soutiennent les balcons du deuxième étage, créant une impression de grandeur et de symétrie. Les étagères en bois sombre, chargées de livres anciens, s’élèvent jusqu’au plafond, où une abondance de fresques représentent des allégories de la connaissance ou encore de la justice. On ne sait trop ou poser le regard ! La lumière naturelle, filtrée par de grandes fenêtres, joue avec les dorures et les détails sculptés, donnant à l’ensemble une atmosphère à la fois solennelle et chaleureuse.

La Rotonde, ajoutée par Nyström, offre un contraste intéressant. Plus sobre mais tout aussi impressionnante, elle est organisée autour d’un espace central circulaire d’où rayonnent des allées d’étagères. La coupole, plus moderne, laisse entrer une lumière douce et diffuse, créant une ambiance propice à la concentration. Chercheurs et étudiants sont plongés dans un silence presque religieux, troublé seulement par le craquement occasionnel du plancher sous nos pas. J’ai un peu l’impression de déranger mais si, comme moi, vous adorez ces lieux de lecture et de savoir, n’hésitez pas à pousser ses portes.

Bibliothèque nationale de Finlande – Kansalliskirjasto

Unioninkatu 36)
00014 University of Helsinki

Quand la Banque devient amusante

Quelle ne fut pas notre surprise lorsque notre guide nous emmena au Musée de la Banque de Finlande, toujours dans le quartier de la place du Sénat. Bon, dit comme ça, un musée sur l’argent et les finances, ça n’a pas l’air très fou-fou, ni très fun. Pourtant, nous nous sommes laissés prendre au jeu rapidement. Le musée retrace les débuts des transactions monétaires dans l’histoire humaine avant de se concentrer plus spécifiquement sur la Finlande, la construction de son système monétaire, la création de la Banque de Finlande, et enfin, son intégration européenne et son rôle dans l’économie mondiale. Le tout est expliqué de manière simple, dans un langage accessible à tous. Et puis, avec Dominik et Nienke, nous nous sommes vraiment bien amusés à manipuler des instruments permettant de détecter les faux billets, une approche ludique pour intéresser tout le monde au sujet !

Musée de la Banque de Finlande – Suomen Pankin Rahamuseo

Snellmaninkatu 2

00170 Helsinki

La Bibliothèque Centrale Oodi : bien plus qu’une bibliothèque

Et maintenant, Lectrice, Lecteur, voici un des endroits les plus extraordinaires que j’ai pu voir de tous mes voyages. Tu viens de le lire, j’ai un amour particulier pour les bibliothèques mais celle-ci va bien au-delà de sa mission. La Oodi Central Library, située dans un quartier d’Helsinki où se trouve pas mal d’autres institutions culturelles, est inaugurée en 2018 à l’occasion du 101e anniversaire de l’indépendance de la Finlande, elle incarne une vision moderne et innovante de l’espace public dédié à la culture, à l’apprentissage et à la rencontre.  Avec son architecture audacieuse et ses espaces polyvalents, Oodi se positionne comme un lieu de vie ouvert à tous, où livres, technologies et activités communautaires se mêlent harmonieusement. Dès qu’on pousse la porte, on est plongés dans cette ambiance communautaire, avec un espace dédié aux joueurs d’échec et un café attenant.

Notre guide nous emmène au 4e étage, où se trouve une partie de la bibliothèque et salle de lecture. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est surprenant ! En gros, c’est une grande salle, parquetée de bois blond et surmontée d’une boîte en verre. À une extrémité, le sol s’élève et évoque une colline. Et c’est normal car le bâtiment a été en partie cocréée. On a donc demandé aux enfants ce qu’ils aimeraient voir dans une bibliothèque : « une colline et des arbres ». Et ainsi fut fait ! On y a installé des fauteuils et des chaises pour lire, face aux grandes baies vitrées du toit où sont posées de fins disques de céramiques qui évoquent des flocons de neige (tout en réfléchissant la lumière pour que la salle ne chauffe pas trop). L’essentiel de la salle est occupé par des rayonnages remplis de livres avec un petit café au milieu.

Ne soyez pas surpris de trouver des visiteurs avec une valise, ou carrément en train de dormir sur d’énorme coussin. Le lieu est ouvert à tous et il est courant de trouver des voyageurs qui attendent leur train (la gare est à dix minutes).

Au deuxième étage, se trouve la partie « studios et atelier urbain » et c’est là la particularité d’Oodi : toute une série d’outils mis à disposition du public gratuitement (ordinateurs équipés de logiciels de traitement d’images ou de montage vidéo, imprimante 3-D, découpe laser, machine à coudre, postes de travaux électroniques…) ainsi que des studios (avec emprunt d’instruments) pour enregistrer de la musique ou un podcast, des salles de jeux vidéo… Et il y a du monde au deuxième étage !  Mais comment n’avons-nous pas un pareil lieu à Bruxelles ?

Bref, Oodi est un véritable symbole de la société finlandaise qui reflète l’importance accordée à l’éducation, à la créativité et à l’accessibilité pour tous.

Bibliothèque centrale Oodi Helsinki

Töölönlahdenkatu 4

00100 Helsinki, Finland

Musiikkitalo, le temple de la musique

Non loin de Oodi, Musiikkitalo (« La Maison de la Musique »), se dresse comme un imposant bâtiment contemporain (2011) en forme de boîte. Ce lieu est l’une des salles de concerts les plus renommées d’Helsinki. Elle abrite également l’Académie Sibelius, un établissement d’enseignement de la musique classique parmi les plus prestigieux d’Europe. L’expérience culturelle commence dès l’extérieur, avec une sculpture située à l’entrée du bâtiment. Intitulée « Song Trees », elle représente des éléments immédiatement reconnaissables pour les Finlandais : un piano, un tas de bois et un poisson, plus précisément une perche. Ce poisson fait référence à un vieux poème ancré dans la culture locale (on la retrouve d’ailleurs en motif sur un tapis à la bibliothèque Oodi). Ces « arbres à chanson » accueillent les mélomanes avant qu’ils ne prennent place pour assister à un concert, qu’il s’agisse de musique classique, de jazz ou de créations contemporaines.

Même sans assister à un concert, il est possible de traverser le lobby de Musiikkitalo pour admirer les œuvres qui y sont exposées, notamment « Gaia », une œuvre monumentale en acier suspendue au plafond. À première vue, elle évoque une baleine, ce qui peut sembler surprenant pour une allégorie de la Terre-Mère. Mais en y regardant de plus près, on distingue des formes de plantes et d’arbres dans ses contours. La sculpture représente 28 des 150 espèces végétales finlandaises menacées d’extinction. Éclairée par des projecteurs colorés, « Gaia » projette sur le plafond et le sol un jeu saisissant d’ombres, de lumières et de couleurs. Un véritable effet bœuf !

Ce qui m’a le plus touchée, cependant, c’est une petite vitrine discrète où sont précieusement conservées les baguettes de chefs d’orchestre ayant marqué l’histoire des lieux et de l’Académie. Parmi elles, celle de Leif Segerstam, disparu fin 2024. Pourquoi cette émotion ? Parce que, par un heureux hasard, j’ai eu la chance de le voir diriger il y a quelques années. À l’époque, j’avais emmené quelques amis à Tallinn, et nous avions pris le ferry pour une journée à Helsinki. Au cours de notre exploration, nous avions visité la célèbre église Temppeliaukio, « l’église de pierre », (encore gratuite à l’époque) avant de tomber sur une répétition pour un concert prévu le soir même.

Vous l’aurez deviné : Leif Segerstam était à la baguette. Loin du cliché du chef d’orchestre distant et hautain, il avait plutôt l’allure d’un Père Noël bienveillant. Dès qu’il a levé sa baguette, nous sommes tous tombés comme sous une sorte d’enchantement. J’avais l’impression d’être plongée dans un rêve où les murs s’effaçaient pour laisser place à une forêt enchantée. La flûte évoquait le chant des oiseaux au petit matin, quand la nature s’éveille doucement. Parfois, il interrompait l’orchestre pour donner des instructions à ses musiciens, brisant brièvement la magie, mais nous sommes restés longtemps, captivés. Nous ignorions alors qui il était (nous l’avons découvert en sortant), mais ce moment suspendu est resté gravé dans nos mémoires. Revivre cet instant en voyant sa baguette exposée m’a presque tiré les larmes aux yeux.

Musiikkitalo

Mannerheimintie 13a

00100 Helsinki

Leif Segerstam en répétition de « Mort et Transfiguration de Richard Strauss par Melissa Monaco

Finlandia Hall, œuvre architecturale totale

Un peu loin encore, un grand bâtiment blanc dont le style trahit son époque de construction, se dresse le long de la Baie de Töölönlahti : le Finlandia Hall.

Construit en 1971 comme un centre de congrès, il est le fruit de l’imagination du célèbre architecte finlandais Alvar Aalto qui en a dessiné les moindres détails (lustres, clinches, ameublement…) et gros coup de bol, après une longue rénovation, le Finlandia venait juste de rouvrir !

Le Finlandia connaîtra son moment de gloire en 1975 car il est le lieu où se réunirent de nombreux chef d’états (dont le président américain Gérald Ford et le Secrétaire général de l’URSS Leonid Brejnev) qui participèrent à la création de l’Organisation pour le Coopération et la Sécurité en Europe (OCDE).

Outre des évènements, le Finlandia accueille des spectacles divers mais le hall est ouvert à tout ceux qui ont envie de se plonger dans le style finlandais d’Aalto, sobre, à la nordique, qui voulait laisser la place à la performance des artistes plutôt que de se laisser distraire par le bâtiment lui-même.  Son buste trône d’ailleurs dès l’entrée du bâtiment. Alvar Aalto était un amoureux de la Méditerranée et cela se manifeste par l’usage abondant de marbre de Carrare, qui apporte énormément de luminosité, notamment dans les couloirs. Pour les agrémenter, de nombreuses œuvres d’art sont dispersés à travers les espaces publics.  Vous pouvez y faire une pause à son café/bar à vins tandis que le resto, avec sa terrasse qui donne sur la baie, invite plutôt les gourmands à une expérience un peu plus formelle. Il n’était pas ouvert mais nous avons pu voir sa terrasse couverte soutenue par des piliers en forme d’arbres, vraiment réussi.

Bien sûr, il y a un magasin de souvenirs mais j’ai adoré ce qu’ils proposaient : livres d’architectures (et évidemment sur Alvar Aalto, sa vie, son œuvre, etc.) mais aussi des objets de design (des couverts, des tabourets, des affiches) et ce qui a attiré mon œil : les briques vernissées d’Aalto que l’on retrouve dans le bâtiment. Franchement, si le poids de mes bagages (et mon budget) n’avait pas posé problème (damn you, compagnies aériennes), je m’en serai offerte une.

Sachez que des visites guidées sont proposées et que vous pouvez même dormir sur place ! Le Finlandia propose aux touristes deux appartements au look étudié et qui respecte le style du Maître. Un peu cher (entre 300 et 450 €) mais pour les amoureux d’insolite, ça vaut le coup !

Finlandia Hall

Mannerheimintie 13 e

00100 Helsinki

Gare Centrale d’Helsinki

J’aime les lieux de transit, ceux où on attend les départs, comme les aéroports mais les gares, c’est encore mieux ! Alors, comment ne pas aller passer un peu de temps dans une des plus belles d’Europe ?

La gare centrale telle qu’on la voit aujourd’hui n’est pas la première, mais la deuxième gare du nom. L’ancien bâtiment construit au milieu du XIXe siècle étant vite devenu trop petit, il fallait en édifier un plus grand qui puisse accommoder l’augmentation rapide de la population d’Helsinki, et donc des trains. Début du XXe siècle, c’est finalement Eliel Saarinen qui remporte un concours et la gare est inaugurée en 1919, peu après la déclaration d’indépendance de la Finlande. Ce sera le chef-d’œuvre de cet architecte. D’abord pensée dans le style romantique national (très en vogue dans le nord de l’Europe à cette époque), elle sera finalement réalisée en Art Nouveau tardif. Tellement tardif qu’elle est presque percusseuse de l’Art Déco (qui ne nait officiellement qu’en 1925).

Sa tour de l’horloge et ses entrées sous forme d’arche sont parmi ses attributs les plus célèbres mais ceux qui volent la vedette, ce sont les Lyhdynkantajat, les « Porteurs de lanternes », deux paires de statues représentants des hommes de taille gigantesque, portant chacun un globe lumineux et qui gardent l’entrée principale de la gare. Dessinés par le sculpteur Emil Wikström, ils sont devenus de vraies vedettes pour les chemins de fer. Leur expression stoïque est d’ailleurs sujet de blague pour les locaux : « Voici les 4 états d’un homme finlandais : quand il se relaxe au sauna, quand il est saoul, quand il est amoureux et quand l’équipe nationale de hockey a gagné un match ».

Allez, s’y perdre est un must et c’est aussi l’occasion d’y faire quelques achats puisqu’on y trouve un centre commercial. Et pour prolonger l’expérience ferroviaire, l’hôtel Scandic Grand Central a ouvert récemment dans une aile de la gare et certaines chambres donnent sur les rails (pas de panique, l’isolation phonique est prévue).

Gare centrale d’Helsinki – Helsingin päärautatieasema

Elielinaukio 3

00100 Helsinki

Où dormir à Helsinki ?

Hotel Arthur

Cet hôtel a deux pas de la gare est un des meilleurs choix pour celleux qui doivent faire attention à leur budget (à partir de 89 €) mais qui ne veulent pas séjourner dans une auberge de jeunesse. Depuis sa construction, l’établissement était destiné aux voyageurs en quête d’économie puisqu’il fut fondé par la branche finlandaise du YMCA. D’ailleurs, en 1993, il prend le nom de Arthur Hjelt, l’un de ses fondateurs.

Outre son emplacement, l’Hotel Arthur a pas mal d’atout pour lui : un restaurant, un sauna, une salle pour repasser ses habits… et le petit-déjeuner est vraiment copieux et de qualité. Par contre, les chambres sont petites et ont vraiment besoin d’une bonne rénovation !

Hotel Arthur

Vuorikatu 19

00100 Helsinki

Scandic Kaisaniemi

Lui aussi à quelques minutes de marche de la gare, ce confortable 3 étoiles est à peine plus cher que l’Hôtel Arthur mais avec des chambres plus spacieuses, pour plus de confort. Pas de fantaisie au Scandic Kaisaniemi, on est dans le simple et l’efficace avec une bonne literie, un bureau pour travailler et une salle de bain de bonne taille. Ici aussi, le petit déjeuner compris est vraiment bien copieux et varié. Point de vue pratique, l’hôtel dispose de parking, de prises de recharge pour les VE, d’une gym, d’un sauna et d’une laverie. Mais le grand atout de l’hôtel, c’est son personnel, tout simplement adorable.

Scandic Kaisaniemi

Kaisaniemenkatu 7
00100 Helsinki

Où manger ou boire un verre à Helsinki

Kaisla

Voici l’un des plus grands pubs de Finlande. Les superlatifs sont de mise : de la place pour 200 personnes, 39 bières au fût, une sélection encore plus vaste en bouteilles et des snacks plus ou moins consistants (frites, poulet frit, salades, et leur spécialité : les pains au levain fourrés) pour se remplir l’estomac. Le lieu en lui-même est chaleureux, malgré sa taille : musique tamisée, des meubles en bois, des briques apparentes… Parfait pour passer un bon moment en se régalant, car si la carte n’est pas longue ni sophistiquée, les plats sont bien exécutés.

Kaisla

Vilhonkatu 4

Helsinki

Monsieur K

Le nouveau restaurant de l’hôtel Klaus K (un super hôtel à prix doux pour Helsinki) fait partie de cette vague d’établissements qui mélangent gastronomie et amusement. Un peu plus tôt dans la soirée, les convives s’attablent pour un bon dîner avant qu’un DJ ne prenne place derrière les platines pour enflammer la piste. Je n’ai pu tester que la partie « dîner », mais la déco donne immédiatement le ton de la fête, inspirée par le Paris de la Belle Époque, sous le signe de Toulouse-Lautrec et ses danseuses : les couleurs éclatantes contrastent avec les murs noirs et les luminaires. C’est en effet très festif.

En revanche, dans l’assiette, c’est plutôt mitigé. La cuisine est franco-méditerranéenne, avec quelques touches locales. En entrée, le tataki de thon avec ses petites sauces était délicieux. Là, on se disait qu’on était partis pour une bonne petite régalade. Malheureusement, le soufflé est retombé avec le plat : une purée accompagnée d’un ragù de canard qui manquait de relief. Quant à la crème brûlée en dessert, elle était bonne (rien de transcendant, mais je l’ai mangée avec plaisir), mais tellement énorme – presque le double d’une crème brûlée normale – qu’il était impossible de la terminer. Peut-être faut-il faire quelques ajustements, vu que le restaurant vient d’ouvrir. Le personnel, en tout cas, est aux petits soins.

Monsieur K

Bulevardi 2-4

00120 Helsinki

Cet article a 2 commentaires

  1. Gauthier

    Merci pour cet article et les belles adresses ! Je connais assez peu cette ville. Vos photos rendent super bien les ambiances intérieures

    1. mellovestravels

      Merci Gauthier, c’est une chouette ville, très relax et accueillante. Elle mérite plus que le temps que j’ai pu lui consacrer mais voilà, je devais rentrer à Bruxelles.

Laisser un commentaire