Atterrissage à l’Ibis Bruxelles Centre Ste Catherine

Jusqu’au dernier moment, je n’ai pas vu le sol. Jusqu’au dernier moment, la Belgique ne s’est pas montrée. Avec un ciel si bas qu’un canal s’est pendu, j’étais accueillie à la maison. Première réaction : vouloir reprendre le premier avion, fuir, retrouver la chaleur des tropiques. Et la deuxième réaction : celle de me retrouver vraiment à la maison. Mon pays me tendait les bras avec son visage le plus familier, gris comme le plomb, gris comme les trottoirs de Bruxelles. Ma chère Bruxelles que j’aime d’amour… tant que de temps en temps, j’écris sur Bxlblog, que Lectrice, Lecteur, tu connais peut-être ? Et justement, le soir de mon retour, une « réunion de rédaction » était prévue au programme. Réunion ce rédaction qui se passe toujours dans un café, avec moultes bières et procès verbaux griffonnés sur des cartons.  Je n’allais pas louper l’occasion de voir mes co-rédacteurs et amis, il fallait que je reprenne pied dans ma vie bruxelloise le plus vite possible! Mais voilà… mon appartement était sous-loué jusqu’à la fin du mois de mars et j’étais sensée passer ces quelques jours d’attente chez ma grand-mère, bien planquée à la campagne alors que faire ? Me prendre un hôtel dans mon quartier, pardi et à deux pas de chez moi, il y a l’Ibis Bruxelles Centre Ste Catherine!

Situé en dans ce qui doit être le quartier le plus vivant du centre-ville, j’avais déjà eu l’occasion d’apprécier son lobby mais cette fois, j’allais pouvoir enfin le mettre à l’épreuve! Une chose est savoir à propos à propos de ma chère ville : Bruxelles est une ville de congrès, de politique et de business et la plupart des hôtels sont tournés vers cette clientèle. On y vient pour une nuit, entre deux réunions donc, pas de fioritures, pas d’extravagances!

La chaîne Ibis est en train de terminer sa phase de rénovation un peu partout dans le monde et celui Ste-Catherine en est un exemple : pas de réception austère mais grand mur en béton où sont projetés météo, cours des changes et heures et un personnel debout derrière un simple comptoir. En lieu de lobby, de restaurant ou de bar, on opte pour un espace mixte et ouvert ou l’on peut circuler librement. Il y a des divans pour les plus fatigués, une longue table commune pour les groupes qui doivent travailler ensemble (le réseau wi-fi, gratuit, est d’ailleurs excellent), des tables pour deux pour les touristes qui viennent en amoureux les week-end, et une petite alcôve avec divans pour les petits groupes qui se réunissent de manière informelles, le tout dans des tons urbains: gris, noir, blanc avec des explosion de vermillon et réchauffé par le parquet. Le seul coin isolé est le petit espace Internet pour ceux qui ne seraient pas venus avec leurs ordinateurs/tablettes/smartphones (sacrilège!). En tout cas, on y est très bien pour travailler (ce que j’ai fait en attendant que ma chambre soit prête).

La chambre : on retrouve le même thème dans les chambres. C’est un Ibis, donc les chambres sont plutôt petites. Le « sweetbed » (nouveau lit de la chambre), tout blanc, semble tenir beaucoup de place (et c’est tant mieux, moi je viens pour dormir, après tout). On trouve un petit bureau face à la fenêtre avec un chouette plus : un petit boitier qui sert à la fois de prise électrique et de chargeur USB. On peut y brancher deux objets (genre un smartphone et une tablette), super pratique pour une hyper-connectée comme moi.

Si la chambre a été rénovée, la salle de bain garde encore quelque trace du passé d’Ibis. Elle est très petite (faire attention en ouvrant et fermant les portes), sans chichis (pas de jolies petite bouteilles de gel douche/shampoing mais de gros dispensateurs accrochés près du lavabo et de la  douche), mais fonctionnelle avec en plus un sèche-cheveux (les filles savent pourquoi!).

On regrettera quand même l’absence d’espace de rangement (à part deux pauvres étagères) qui ne m’a pas gênée personnellement (je restais une nuit) mais qui doit être un challenge si on y séjourne plus longtemps. Autre point plus négatif, si l’insonorisation vis-à-vis de l’extérieur est efficiente (on est à deux pas de la Place Sainte Ste-Catherine, avec pas mal de passage et de fêtards les week-ends), c’est moins le cas entre chambres. Si votre voisin met la télé un peu fort, vous l’entendrez (heureusement que le Sweetbed est là).

Rafraîchie après une petite sieste, j’avais donc les idées claires pour raconter quelques souvenirs, lancer des idées et pour écluser des bières qui m’avaient tant manquées (re-bonjour Trippel Karmeliet, re-bonjour, Zinnebier). Le lendemain évidemment, mes idées étaient BEAUCOUP plus embrumées. Direction donc, le buffet du petit-déjeuner (en supplément). Pour 14 euros, vous aurez un buffet continental de qualité (j’ai empilé tout ce que j’ai pu, les buffets à l’européenne m’avaient aussi manqués) : viennoiseries, toasts, un peu de charcuterie, céréales, jus de fruit, yaourt, céréales, fruits; machine à  café pour choisir votre propre type de caféine… C’est plutôt abondant et le prix serait justifié si on mangeait tout ce qu’il y avait … mais quand même un peu cher pour le commun des mangeurs (d’autant plus  qu’il y a pas mal d’endroits dans le quartier où prendre son petit-déjeuner).

Petit-déjeuner de championne avant d'affronter la journée. 😉

Une photo publiée par Melissa M. (@mellovestravels) le

En conclusion, un excellent rapport qualité/prix (à partir de 59 € les week-ends, qui sont toujours moins chers à Bruxelles), une situation quasi parfaite (dans un quartier qui bouge et à 5 minutes à pieds de la Grand-Place), un personnel avenant, un lobby agréable où il fait bon traîner un peu et des chambres fonctionnelles qui devraient plaire aux amateurs de citytrips, à ceux qui voyagent avec leur animal de compagnie (acceptés avec complément)  ou à ceux qui ont besoin d’un pied-à-terre pas trop cher entre deux réunions.

Finalement, c’était un peu ma dernière étape de tour du monde!

Cette nuit bruxelloise a été possible grâce à la collaboration d’Ibis, mais les opinions de l’auteure lui reste bien entendu propre.

 

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