Destinée, Pilsen et moi étions destinées. Comment une amoureuse de la bière pourrait-elle ne pas passer un jour par la ville qui a donné naissance (et son nom) à la pils, sans doute le type de bière le plus commercialisé au monde ? Et qui plus est, le jour où est célébré l’anniversaire de la plus célèbre de ses brasseries, Pilsner Urquell, lors du Pilsner Fest ? Je vais être témoin de la passion brassicole qui s’empare de la ville chaque année et qui l’enveloppe, le temps d’un soir, d’une joyeuse folie houblonnée.
Cet article a été réalisé dans le cadre d’une collaboration avec Visit Czechia et Visit Plzeň, mais les opinions de l’auteure restent libres et indépendantes, malgré le nombre de pils absorbées.
Visite guidée de Pilsen à pied
Un petit matin brumeux s’est levé sur Pilsen (Plzeň en tchèque). Arrivée la veille au soir, je n’ai pas encore eu le temps d’apercevoir autre chose que la façade du Musée de la bière, juste en face de mon logement. Le froid a enveloppé la ville autant que le brouillard… mais je n’ai que deux heures pour voir l’essentiel, alors en route pour la place de la République.
Je découvre une ville adorable, où les bâtiments baroques côtoient ceux de style éclectique du XIXe siècle, de l’Art Nouveau, voire de l’architecture brutaliste. Des façades bleues, roses, vertes, ornées de statues, de sgraffites ou de fresques murales lui donnent un air pimpant et prospère. Et pour cause : Pilsen a une riche histoire. Ville royale, et même impériale, puisque l’empereur Rodolphe II y installa un temps son siège tandis que la peste ravageait Prague, elle fut un bastion du catholicisme en Bohême.
C’est aussi une ville qui a su tirer parti de la révolution industrielle du XIXe siècle : c’est ici qu’est née Škoda, aujourd’hui constructeur automobile, mais autrefois compagnie d’ingénierie et fournisseur d’armes de l’Empire austro-hongrois (auquel appartenait alors la Bohême). De nombreuses brasseries, dont Pilsner Urquell, dressaient leurs cheminées dans le ciel de la ville. Pas étonnant qu’elle ait cet air prospère.
Trônant au milieu de la place, la basilique Saint-Barthélemy, de style gothique, mais au décor intérieur baroque, illustre bien ce mélange d’époques. Parlant de peste, une « colonne de peste » baroque (objet de culte courant dans l’ancien empire autrichien dont la Bohème faisait alors partie) s’élève à deux pas de la cathédrale. Construite en 1680 et dédiée à la Vierge, elle fut élevée en remerciement pour celle qui aurait intercédé auprès de Dieu pour épargner la ville, elle représente Notre-Dame de Pilsen entourée de Saints.
L’Ange de la grille de la cathédrale
Derrière la cathédrale, vous remarquerez sans doute quelques passants qui s’arrêtent, le temps de caresser quelque chose posé sur la grille entourant l’édifice religieux. En vous approchant, vous verrez que la grille est surmontée de petites têtes d’anges dorés entourées d’ailes. Mais l’une d’elles, polie par des années de passages de main, a perdu tous ses traits. C’est que cet ange est censé porter bonheur.
La légende raconte que le bourreau de la ville était tombé amoureux et était aimé en retour, mais qu’en raison de son office, il ne pouvait entrer dans un lieu saint. Pour pouvoir épouser sa belle, il demanda à un ami de se tenir à sa place pour échanger les vœux, tandis qu’il restait à genoux, en dehors de la cathédrale, en prière. À la fin de la cérémonie, il se releva en posant la main sur la grille. Depuis, la tête d’ange sur laquelle il s’est appuyé porterait chance : elle a été touchée par quelqu’un qui avait trouvé l’amour, malgré son terrible métier.
Mémoire juive et patrimoine
Pilsen possédait, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, une importante communauté juive, très active dans l’économie locale. La Grande Synagogue, peinte en rose, témoigne encore de cette présence. Aujourd’hui, il ne resterait qu’une centaine de personnes de confession juive à Pilsen — trop peu pour faire vivre ce monument.
En continuant vers le superbe Grand Théâtre, bâti dans le goût des grandes scènes françaises, on tombe sur l’Ancienne Synagogue. Enfin, “tomber” est un grand mot : elle se cache derrière une façade d’immeuble ! C’est en remarquant une arche et un petit tunnel avec une publicité pour des cours d’hébreu que j’ai compris où je me trouvais. Dans une petite cour, on découvre la synagogue, modeste, et les ruines d’un bâtiment annexe transformé en jardin du souvenir, parsemé de pierres blanches gravées de noms et de dates. Coïncidence : ma visite a lieu le jour de Yom Kippour.
Un peu plus loin, le Burghers’ Hall, l’une des plus belles façades de la ville, se distingue par ses fresques Art nouveau célébrant le savoir et la culture. Bien des évènements (concerts, festivals, bals, réunions…) se sont tenus et se tiennent encore entre ses murs et j’aurai adoré visiter les lieux. Si le plumage se rapporte au ramage, il doit être merveilleux (je suis allée voir les photos, il l’est). Vous pourrez en avoir un avant-goût au restaurant Beseda 1901, au rez-de-chaussée. J’ai failli y aller boire un café, mais malheureusement, il ne me restait qu’une demi-heure pour compléter ma visite de Pilsen. La rue mène ensuite à un petit poumon vert marquant les limites de la vieille ville, là où se dressaient autrefois les murailles de défense : le Circuit des jardins de la ville, une chaîne de parcs et de jardins qui ceinture une partie de Pilsen. Les jardins de Smetana et de Kopecký longent le Grand Théâtre et l’impressionnant Musée de Bohême occidentale (que je n’ai pas eu le temps de visiter).
Ma promenade se termine au bord de l’eau, d’abord le long de la Radbuza, l’une des rivières qui traversent Pilsen. La balade est plaisante le long de ses berges, égayées par une exposition de photos sur le thème de Vénus et la représentation du féminin et de la féminité. De quoi réfléchir !
J’aurais pu poursuivre le long du Circuit des jardins et serais arrivée au même point : le Moulin de la source (Mlýnská strouha), l’un des coins les plus bucoliques et romantiques de Pilsen. Surnommé « la Venise de Pilsen », le lieu s’organise autour d’un étang — ancien bras de la rivière — bordé d’un parc, d’un pont élégant enjambant l’eau et d’un petit café à la charmante terrasse (Strouha – coffee & wine & spirits) qui me fait de l’œil. L’endroit rêvé pour un pique-nique au soleil ! Pas de chance : je n’ai que dix minutes pour rejoindre le lobby de l’hôtel et commencer le programme du jour !
La modernité d’Adolf Loos
Parmi les grands noms de l’architecture d’Europe centrale brille celui d’Adolf Loos. Né à Brno (qui s’appelait alors Brünn sous l’Empire austro-hongrois), il commence à exercer à l’apogée de l’Art nouveau (fin XIXᵉ – début XXᵉ siècle). Mais, contrairement à nombre de ses contemporains, il le rejette, jugeant l’abondance d’ornements et de fioritures superflue et laide.
Ayant passé trois ans à Chicago, notamment lors de la fameuse Exposition universelle, il en revient avec des idées résolument modernes.
Si son œuvre la plus connue est la Museum Café à Vienne, il a aussi conçu plusieurs demeures à Pilsen, où, comme souvent à l’époque, les architectes s’occupaient également des détails intérieurs.
Parmi les maisons à visiter, c’est la maison Brummel que nous découvrons. Cette demeure est divisée en deux appartements : celui du couple Jan et Jana Brummel, et celui de la belle-mère, Hedvika Liebstein. Il s’agit en réalité d’une rénovation radicale plus que d’une construction. Loos a dépouillé tous les espaces de leurs décorations d’origine pour les repenser entièrement.
Son mot d’ordre : lumière, simplicité et fonctionnalité, comme cette penderie dans la chambre des Brummel, intégrée au mur, et qui semble y disparaître. L’espace est rythmé par les jeux de couleur et de hauteur de plafond, une véritable signature de Loos.
Dans la salle à manger, baignée d’une lumière dorée, j’ai un flash : cela rappelle le Style Prairie de l’architecte de Chicago Frank Lloyd Wright – mêmes lignes droites, horizontales et verticales (même si Wright ne dédaignait pas les ornements, souvent peints au pochoir). Ce parallèle n’a rien d’étonnant : ils furent contemporains.
La seule véritable « folie » de l’appartement est la monumentale cheminée en béton du salon, reproduction d’un modèle de la Renaissance.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Brummel et Mme Liebstein furent déportés en raison de leurs origines juives. Mme Liebstein mourut au camp de Theresienstadt (Terezin), mais le couple survécut et revint à Pilsen, où ils retrouvèrent leur appartement. Ils y vécurent durant les années du communisme avant d’en retrouver la pleine propriété en 1989. Aujourd’hui, leurs descendants utilisent encore l’appartement lorsqu’ils séjournent à Pilsen : un lieu toujours vivant.
Quant à Adolf Loos, ce précurseur du modernisme mourut en 1933, cinq ans après avoir été condamné pour attentat à la pudeur sur mineures, une tache indélébile sur une carrière de génie.
Visit Plzeň
náměstí Republiky 41
301 00 Plzeň
La ville souterraine de Pilsen
Une des attractions de Pilsen se trouve sous vos pieds ! Oui, le sous-sol de la ville est troué non pas comme un gruyère (qui, rappelons-le, n’a pas de trous) mais comme un emmental ! C’est bien simple : il y a 13 kilomètres de souterrains, dont presque un kilomètre se visite.
Pour y accéder, rendez-vous au Musée de la Brasserie (que nous n’aurons pas visité, puisque nous venions déjà de la brasserie), d’où l’on descend à 7 ou 8 mètres sous terre pour découvrir des tunnels, des caves et les nombreux puits qui composent cette ville sous la ville.
Le ou la guide vous racontera l’histoire et les fonctions de ce réseau souterrain et, au fil de la visite, vous croiserez des reproductions d’objets découverts lors de fouilles archéologiques : chaussures, outils, morceaux de poêle… autant de petites choses qui racontent un quotidien disparu depuis longtemps.
Le clou de la visite : la reproduction de la grande roue à eau qui se trouve sous l’ancien château d’eau !
Comptez une heure de visite.
Selská náves 21/2,
326 00 Plzeň
Pilsner Urquell, l’empire de la bière
Juste à l’extérieur du centre, s’étend une véritable cité dans la cité : la brasserie Pilsner Urquell, fierté des habitants. Déjà au Moyen Âge, le roi de Bohême avait accordé à un monastère voisin le droit de brasser. Urquell, plus récente, a perfectionné l’art de la pils blonde, dorée comme un champ d’orge au soleil et surmontée d’une mousse dense, presque crémeuse.
Sa recette fut mise au point par Josef Groll, maître-brasseur bavarois engagé par les fondateurs : une eau particulièrement douce, un triple brassage, du malt jeune qui donne sa teinte dorée, et du houblon Saaz, pour l’arôme et l’amertume subtile. Le 5 octobre 1842, la première pils sort des fûts — succès immédiat ! Même l’empereur François-Joseph, mari de Sissi, en raffolait, allant jusqu’à s’en faire servir au petit déjeuner. Il signa d’ailleurs le livre d’or de la brasserie… avant de se corriger d’une petite rature après avoir oublié de le faire en tchèque (trop de bière, peut-être ?).
Aujourd’hui, bien que rachetée par le groupe Asahi, la production reste fermement ancrée à Pilsen. On entre dans la brasserie sous une majestueuse arche, avant de découvrir un vaste complexe mêlant bâtiments historiques et installations ultramodernes. Le site est si grand qu’un bus est nécessaire pour rejoindre les lignes d’embouteillage et de conditionnement !
La visite, très bien rodée, explique les secrets de la fabrication avant la dégustation du breuvage tiré directement des fûts en bois. Cette version si est non filtrée, avec un peu plus de caractères que la version standard mais toujours avec l’abondante mousse qui est une de ses marques de fabrique. Et bien sûr, impossible de repartir sans passer par la boutique de souvenirs : bières du groupe, objets collectors… et même un peignoir de bain siglé Urquell !
Succès oblige, la visite attire beaucoup de monde — pensez à réserver à l’avance.
U Prazdroje 7
Plzeň
Détente au spa à la bière
Après tout ça, place à la détente ! Les ingrédients de la bière sont riches en vertus pour la peau et la relaxation. D’où le concept des beer spas — et évidemment, impossible de ne pas tester ! Direction la périphérie de Pilsen, au Purkmistr Beer Spa, une ferme-hôtel-restaurant qui s’en est fait une spécialité.
Dissipons tout de suite un mythe : non, on ne plonge pas dans une baignoire de bière chaude ! L’eau (très chaude) est simplement enrichie des ingrédients de base (malt, houblon, levure) pour une expérience sensorielle unique. On fait trempette, on se détend, on sirote une petite mousse bien fraîche grâce à la tireuse à disposition, et on ressort avec la peau toute douce (évitez de vous doucher, pour garder les bienfaits).
Et comme tout ça creuse, le restaurant du domaine vaut aussi le détour… mais ça, ce sera pour un prochain article.
Purkmistr
Brewery Courtyard Plzen
Selska Naves 21/2
326 00 Plzen – Cernice
Pilsner Fest, la fête de la bière !
Le grand jour est donc arrivé ! Depuis ce matin, le calme habituel de Pilsen est troublé par les camions et les ouvriers communaux qui dressent des chapiteaux et achèvent de préparer la grande scène sur la place de la République : le Pilsner Fest, la fête de la pils, va commencer en fin d’après-midi.
Chaque année, le 4 octobre, la ville célèbre la bière qui lui a donné son nom. D’ordinaire, la fête se tient à la brasserie Pilsner Urquell, mais cette fois-ci, toutes les activités se déroulent en plein centre-ville. Un Biergarten a été installé dans les jardins de la ville, les cafés sont pleins et la foule commence à se rassembler sur la place.
Pourquoi le 4 octobre ?
Parce que c’est le 4 octobre 1842 qu’a été tiré le premier brassin de pils !
Tout autour de la place, des tentes portent le nom des continents où la pils est commercialisée (tous, sauf l’Antarctique), et sur des écrans géants sont diffusés des messages venus des quatre coins du monde : des patrons de bars déclarant leur amour à la pils. Partout, l’Urquell coule à flot dans une ambiance joyeuse, les barmen jouant de la tireuse sans discontinuer !
À 18h42, le maire de Pilsen a l’honneur d’ouvrir le premier fût et de marquer le début des concerts. La place est désormais noire de monde et le grand show peut commencer : un groupe tchèque très populaire fait chanter le public jusqu’à 22h, heure de l’extinction des feux sur la place. Mais les festivités sont loin d’être terminées : les cafés de la ville ne désempliront pas avant les petites heures ! Des adresses que je vous revèlerai dans un prochain article !
Comment boire une pils en République tchèque ?
En République tchèque, la pils se sert de trois façons : Hladinka, Šnyt et Mlíko. À vous de choisir celle qui vous convient le mieux.
- Hladinka est la plus classique : trois doigts de mousse, le reste de bière, la mousse préservant la fraîcheur et l’amertume de la boisson.
- Šnyt, qui signifie « coupée », se compose de trois mesures de mousse pour deux de bière, avec un petit espace vide entre la mousse et le bord du verre. Idéal pour celleux qui veulent savourer une bière sans se remplir l’estomac (la pils est légère, mais elle cale tout de même un peu).
- Enfin, Mlíko (« lait ») consiste presque entièrement en mousse, avec juste un petit doigt de bière. Parfait pour celleux qui aiment la mousse, boivent peu mais veulent partager le moment convivial, ou finir la soirée sans se « murger ».
Et toujours avec modération : Na zdraví ! 🍻

Bonus : Bohemia Sekt : il n’y a pas que la bière dans la vie !
Et non : en Tchéquie, on produit aussi du vin… et surtout du vin blanc mousseux. L’un des plus grands producteurs est Bohemia Sekt, dont la cave se trouve à Starý Plzenec, tout près de Pilsen.
La tradition du vin y est relativement jeune puisque l’entreprise est née en 1942, en pleine Seconde Guerre mondiale ! Le destin aura voulu que la toute première cuvée soit prête au moment où l’armée américaine libera Starý Plzenec et l’on ouvrit les futs pour l’occasion. Depuis, Bohemia Sekt est devenu le premier producteur de vin du pays. L’endroit est un peu particulier car le raisin n’y est pas cultivé : il vient plutôt du sud, en Moravie. Les vins sont ensuite acheminés jusqu’ici pour être assemblés et commencer leur transformation en vin effervescent. C’est ce que nous allons découvrir puisque le site de production propose des visites guidées ! Avant même de commencer, une petite dégustation nous est servie : une cuvée 100 % Chardonnay, plutôt rafraîchissante !
Si vous ne connaissez rien à la fabrication des vins à bulles, tout vous sera révélé ici, d’autant que Bohemia Sekt utilise les deux méthodes (traditionnelle et Charmat) pour ses cuvées. Avec la méthode traditionnelle, la fermentation, qui produit l’alcool et le CO₂ qui donnent les bulles, se fait en bouteille. Avec la méthode Charmat, elle se déroule dans de grandes cuves pressurisées, ce qui accélère le processus. Les cuvées les plus emblématiques de Bohemia Sekt sont élaborées selon la méthode traditionnelle. D’autres (comme certains produits destinés à être mixés) le sont avec la méthode Charmat.
Moi qui connais plutôt les petites caves, j’ai ici constaté qu’il s’agit d’un processus quasi industriel : les pupitres traditionnels côtoient les gyropalettes… Dans des caves baignées d’une lumière jaune (paraît-il que ça aide), le vin repose tranquillement.
Mais alors, qu’est-ce que ça donne dans les verres ? Nous allons goûter différents produits. L’un des fleurons de Bohemia Sekt est la cuvée Prestige, assemblage de Rheinriesling et de Pinot blanc, fruité mais aussi frais. Le meilleur moment : la cuvée Girardot, hommage à Louis Girardot, expert champenois venu en ce qui était alors la Tchécoslovaquie pour enseigner les secrets du métier entre 1949 et 1952. Trois cépages sont utilisés ici : Rheinriesling, Chardonnay et Pinot blanc. Le résultat est un vin qui se rapproche le plus d’un champagne : belle couleur dorée, petite acidité caractéristique, goût de noix en bouche. Le contraste avec leur « Ice », basé sur le Chardonnay et d’autres cépages, destiné à être bu avec (gasp) de la glace et (re-gasp) un brin de menthe, est presque choquant. Heureusement, aucun Français n’était présent ! Et si j’avais pu ramener une bouteille de cuvée Girardot, je l’aurais fait !
Une belle découverte pour moi qui n’avais jamais goûté de vin tchèque auparavant ! Ce pays recèle décidément bien des surprises.
Smetanova 220,
332 02 Starý Plzenec
Comment se rendre à Pilsen ?
Que vous souhaitiez séjourner plusieurs jours ou faire une excursion à la journée, se rendre à Pilsen est très facile, d’autant qu’elle se situe à une heure et demie seulement de Prague.
Aller à Pilsen en train
Trains réguliers (Express ou plus lents) depuis plusieurs gares praguoises jusqu’à la gare centrale de Pilsen. Comptez 169 CZK (couronnes tchèques) l’aller. Pour rejoindre le centre-ville depuis la gare, prenez le tram n°1 pour Bolevec ou n°2 pour Skvrňany) et descendez à la Place de la République (náměstí Republiky).
Aller à Pilsen en bus
Différents bus longue distance (comme Flixbus, Regiojet) relient Prague, Pilsen et d’autres villes. Depuis la gare de bus, prenez le tram n°2 pour Skvrňany) et descendez à la Place de la République (náměstí Republiky), les trolleybus n°12 ou 11 (jusqu’à ‘Mrakodrap’) ou le bus n°41 (arrêt ‘Sady Pětatřicátníků’).
Pour les horaires de bus et de trains, rendez vous sur www.idos.cz ou www.cd.cz.
Transports en commun à Pilsen
Pilsen est pourvue d’un réseau de tram, de trolleybus et de bus. Sachez que vous pouvez règler vos trajets grace à une carte (ou smartphone) pourvue de l’option de paiment sans contact (validateurs jaune une fois que vous monter à bord). Vous aurez le choix entre plusieurs options : depuis un trajet de 30 minutes à un passe de 24h. C’est de loin la solution la plus facile : https://www.visitplzen.eu/en/useful-information/transport-around-pilsen/.