Préparer un tour du monde : deux questions à se poser (et que je me pose encore)

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Lectrice, Lecteur, nous sommes J-47 et il faut bien l’admettre, je commence à avoir u peu les chocottes…

Je me dis que je ne suis pas préparée (ce qui est vrai), que j’ai peut-être agi trop vite (non, me résonne-je moi-même, tu sais que c’était le moment), que je n’aurai pas assez de sous (ma hantise, je ne suis pas une backpackeuse, la formule ‘voyager pour 20 Euros/jour, ce n’est pas pour moi).

Bref, il y a un peu comme de la panique. Celle que l’on ressent quand on est sur un plongeoir de dix mètres de haut, qu’on vient de finir de gravir les échelles, qu’on fait quelques pas sur la planche et là, on se dit « Oh putain de bordel de merde! »

 J’ai donc essayé de me calmer et de regarder la situation froidement.

  • Le budget: On a en déjà parlé. C’est une des raisons qui m’a poussé à essayer de me balader le plus près possible de mes points de chutes. Je sais que j’ai un budget qui pourrait faire tenir un backpacker un an, et je ne voyage qu’un peu moins de 4 mois. Je ne devrais donc pas avoir trop de problèmes. Sauf qu’il est fini pour moi le temps des auberges de jeunesse (ou alors en chambres individuelles).
    • Solutions : faire mumuse avec Excell et calculer plus où moins combien le dépenses de logements vont me couter par pays (combiné à la nourriture, ça fait 50% des dépenses au moins) et par jour. Sacrifier de temps à autre à l’auberge de jeunesse pour faire quelques économie, faire du couchsurfing (ça, c’était déjà prévu) et une fois sur place, s’accorder deux semaines ou l’on notera absolument toutes les dépenses pour vérifier si la réalité correspond bien à  la théorie. Et agir en conséquence. Outils utiles: le Planificateur à contre-sens qui vous donnera des budgets moyens, ainsi que la répartition des postes selon les pays. Je rajoute les fiches Budgets de Globe-trotting (que je vais devoir m’atteler à remplir)
  • Sac à dos ou pas sac à dos ? Je vais te faire une confession, Lectrice, Lecteur: je n’ai jamais eu de sac-à-dos. Certes, j’en ai emprunté mais possédé, jamais. L’expérience passée avec les sacs-à-dos m’ont laissé un gout mi-figue, mi-raisin. C’était encombrant, trop grand pour une petite d’un mètre cinquante)trois (et demi), et je ne parle pas de mes épaules.. Pourtant, moi aussi, j’avais dans la tête l’image de ma petite personne, chaussures de trekking aux pieds, avec le gros sac-à-dos d’aventurière. Si ce n’est qu’une question d’image, pourquoi me trimbalerais-je un truc pesant sur le dos?
    • Solutions : Quel type de voyageuse suis-je? Est-ce que le type d’expérience que je recherche requiert que j’aie mes affaires avec moi tout le temps, comme lors d’un trekking? Ou est-ce que mon bagages restera dans une chambre bien tranquillou la moitié du temps ? Est-ce si invraisemblable de voyager en valise (avec un sac à dos plus petit en complément, toujours utile) ou bien la solution hybride prônée par Corinne de Vie Nomade (et qu’on voit de plus en plus souvent dans les magasins d’équipements de voyage) : le sac à roulettes ?

Voilà, d’autres questions viendront surement me torturer d’ici là… mais on en reparlera, avant que je ne m’écroule sur mon clavier 😉

 

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Cet article a 7 commentaires

  1. Corinne

    Go go sac à roulettes :p Pour la question de l’image, je trouve celle confère le sac à roulettes (s’il a un design neutre et soigné) plus glorifiante que celle du sac à dos. Au départ avec le sac à dos je me voyais telle l’aventurière, c’est clair. Maintenant vu la quantité de backpackers partout… Je me sentirais plus comme une touriste cheap. Je suis une touriste de ville après tout, je ne campe pas dans les montagnes. Certes, j’adore la rando en nature (et en montagne!) mais dans ces circonstances là on part avec un day pack, ou un sac à dos pour quelques jours, pas un mastodonte rempli de toute ta vie. Bref, le backpacking en ville, j’y vois pas vraiment de praticité (et à certains endroits un peu plus dangereux, c’est comme d’avoir un projecteur sur la tête « I am a tourist, steal my laptop and my money! »). En valise à roulettes, tu pourrais très bien être là pour ton travail, être de la place, connaître déjà l’endroit. Tu as l’air plus alerte et moins perdu, je crois :p Moins désespéré aussi, parce que quand je vois les backpackers pliés en deux sous le poids de leurs affaires = fatigués, excédés.
    Pour ce qui est du budget, la valise à roulette passe autant dans la guesthouse que dans le boutique hôtel. Le sac à dos par contre, il colle pas vraiment dans le deuxième cas :p

  2. Corinne

    Ah oui et un détail, mais pas des moindres: si d’aventure ta valise à roulette se verrait super chargée, tu as toujours une persone bienveilante qui t’offrira un coup de main quelque part. Des fois, la gentillesse des gens t’illumine une mauvaise journée 🙂 En sac à dos, personne ne t’aidera puisque t’es enturbanné avec! Non que je cherche à profiter de l’aide des gens, mais c’est la petite circonstance sociale bonus qui me plaît bien!

  3. Melissa

    Corinne, n’en rajoute plus! ;D Je pense que tu m’as convaincue.

    C’est l’argument « Demoiselle en détresse » qui a fait mouche (uh, uh, uh).
    Non, sans blague, je pense surtout qu’en analysant la situation, je me dis que

    A part Osprey, tu as des recommandations à nous partager ?

    1. Corinne

      😀 Nop! Je suis du genre, quand je trouve un truc qui me convient parfaitement, à être totalement perdue si je devais changer. Après tout pourquoi changer une formule gagnante! C’est ma petite stabilité dans ma vie instable.

  4. Amandine

    Alors moi je suis une convaincue du sac à dos (comme on peut s’en douter !), mais pas une « extrémiste » pour autant ^^

    J’ai le côté passe partout des sac à dos (je ne le surcharge pas et je peux facilement me déplacer avec).

    Maintenant, il y a deux arguments de Corinne que je reconnais totalement :
    1) on ne passe pas inaperçu dans des hôtel d’un certain standing dans lesquels on est parfois invité en voyage de presse … ça fait un peu désordre les backbakers dans l’hôtel 5 étoiles 😉
    2) Et le côté « social » ou « demoiselle en détress », c’est sûr, c’est pas applicable au sac à dos 😉

    Avec toutes ces considérations et ce que tu nous as exposé dans l’article, Mélissa, je pencherais pour toi pour une solution sac à roulette, je pense que tu seras plus à l’aise. Et rien ne t’empêche de la laisser par moment dans un hôtel pour partir en trek 🙂

    1. Melissa

      Coucou Amandine!

      Eh eh… le backpackeur dans un 5 étoiles, au moins, on est sur que le personnel de la réception se souviendra de lui. 😉

      Et maintenant, il ne reste plus qu’à trouver le sac à roulette de ma vie!

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