ARCHIVES : {Article sponsorisé} Les (presque) 24h Starwood! (2/2)

La situation a changé depuis l’écriture de cet article. Starwood a été racheté par Marriott, le Sheraton Brussels a fermé, ainsi quel e Méridien, qui a rouvert sous l’enseigne Hilton. 

Quand le jour filtre doucement à travers les fenêtres du Sheraton aéroport. J’enfile un épais peignoir qui pend dans la salle de bain et me dirige vers le salon. Pas un nuage dans le ciel! Depuis la fenêtre, j’ai une vue plongeante sur le terminal arrivée/départ. Petit pincement au cœur… Je me vois à leur place, tirant ma valise… me dépêchant de m’acquitter de la tâche de l’enregistrement et de la sécurité pour profiter du hall des départs avant que ne décolle mon avion. Mais non! Ce qui m’attend n’est pas moins agréable: le petit déjeuner!!! Après un rapide passage au lounge pour vérifier mes mails et boire un jus d’orange, je me dirige vers le restaurant. Un serveur souriant m’invite à m’installer dans le patio. Génial! Il est inondé de soleil… J’en ai besoin pour me réveiller! A 9h30, Amandine sera là pour venir nous chercher. Le serveur prend commande d’un cappuccino et je me rends vers le buffet. Moi qui adore les buffets petits-déjeuners, je dois me maîtriser. Nous allons déjeuner plus tard et je tiens à garder un certain appétit. Je me contenterai donc, d’un croissant, un grand bol de fruits, du jambon cru. Par contre, la vue d’une bouteille de champagne casse toutes les barrières de la raison! Je me sers une demi-flûte et remplis un petit bol de fraises. Apparemment, le week-end, c’est donc Petit-déj’ au champagne ici et ma diva intérieure fait la danse de Saint-Guy! Le temps de profiter de ce moment de quiétude, d’aller rechercher les bagages et de faire le check-in et voici Amandine qui arrive pour nous emmener vers notre prochaine destination: le Méridien.

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Le Méridien, c’est le raffinement à la française. Ancienne chaîne hôtelière du groupe Air France, malgré son passage dans les mains de Starwood, elle a su garder sa personnalité bien distincte. Et ça se sent! Au lieu des tons de beige à marron dont nous sommes maintenant habitué, c’est le blanc et le cuivre qui domine quand on pousse la porte tournante de l’hôtel. Nous y retrouvons Stefaan et son invitée et c’est Anne, la jeune Food & Beverage Manager qui nous reçoit et c’est elle qui me remets entre les mains de Mireille pour le moment que j »attendais avec impatience: un deep tissue massage de 45 minutes! Un vrai luxe pour moi. La salle de massage est toute petite mais accueillante. Déco balinaise, lumière tamisée, grande table… Mireille me tend un peignoir et un sachet où se trouve un string et je passe au vestiaire. Quand je ressors, une musique des plus relaxante rempli la pièce (évidemment), je m’allonge et je m’abandonne aux mains de Mireille et aux huiles lavande-camomille pour une petite heure. Elle a d’ailleurs un peu de mal avec mes épaules (trop tendues malgré mes meilleurs efforts pour me laisser aller). Seul bémol de ce moment de bien être: la salle de massage est située juste à côté du lobby… Je suis dans un état proche de la zenitude; paf, un GSM sonne. J’arrive à m’imaginer sur une plage de rêve, en harmonie totale avec moi-même: Paf, les gamins aperçus plus tôt à la réception font un scandale. J’arrive à « déconnecter » assez facilement mais je pense certains seront moins indulgents que moi. A repenser pour Le Meridien, à mon avis! Parfumée, relaxée, je remercie Mireille, qui me conseille de veiller à mes épaules (et mon coccyx?) et rejoins Anne, Stefaan et son amoureuse qui se trouve avec Anne dans la salle de TelePresence, que n’importe qui peut louer. La TelePresence, c’est une sorte de visoconférence boostée! L’interlocuteur est représenté à l’échelle, filmé par différentes caméras et avec tous les points de conférences aménagés de la même façon, les partenaires sont sensés donner l’impression d’être dans la même pièce. Je dis « sensè » car malgré les meilleurs efforts d’Anne, ni Paris, ni Londres ne peuvent répondre à nos appels. Il semble que ce week-end soit fort occupé et nos interlocuteurs ne peuvent se détacher de leurs clients. Dommage! Nous resterons hypnotisés par une chaise vide complètement identique aux nôtres… et une invitation de Anne à venir re-tenter le coup, et pour moi, de visiter les chambres, puisque je n’ai pas eu le temps de les voir.
C’est donc avec un petit goût de trop peu que nous prenons le taxi pour le Sheraton Rogier. Le « flagship » de la marque.

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Le Sheraton Brussels et moi, on a une histoire! Lorsque j’étais étudiante, j’étais fascinée par les hôtels. Jusque là, je n’avais pas eu la chance d’en voir beaucoup. Habitant à 5 minutes à pied du Sheraton, je ne pouvais pas louper cette grande barre qui fermait un côté de la Place Rogier. J’y étais entrée un jour par pure curiosité… et avais vu la publicité pour la piscine. Au 30e étage. La curiosité aidant, je pris l’ascenseur et y avait vu Bruxelles vu d’en haut pour la première fois. J’y retournais de temps en temps rien que pour le plaisir en rêvant de séjourner un jour dans cet hôtel et de piquer une tête dans cette piscine proche du ciel. Me retrouver dan l’ascenseur pour l’étage des chambres Club Executive avait donc un petit quelque chose familier. Dans le Lounge, Emmanuelle et Olivia nous attendaient déjà en compagnie de Benjamin de Starwood, d’Amandine et de Christian Tirilly, chef du Crescendo, le restaurant de l’hôtel et initiateur du concept « 100% BELGE » dont nous avons parlé lors de l’épisode précédant. On sent la passion qui anime Christian lorsqu’il nous accueille avec… du champagne (encore quelques jours à ce régime, et je vais finir par croire que c’est mon dû) et de délicieux petit hors-d’œuvres. Et dire qu’il était venu à Bruxelles pour n’y rester qu’un an. Dix-sept ans plus tard, il est encore là et c’est sa 3e année aux commandes du restaurant. Le lounge, plus spacieux encore que celui de l’aéroport, n’est pas fondamentalement différent: bois aux tons chauds, chaises couvertes de velours, sofas confortables… et une vue imprenable sur Bruxelles. Je me verrai bien emménager mon bureau ici. Emmanuelle et Olivia prennent la direction de l’aéroport, le reste du groupe reste pour dîner au Crescendo, un grand restaurant très lumineux où sont également servis les petits-déjeuners (et le « endless breakfast jusqu’à 14 heures!!!). Mais il y a également une alternative: Le Train. Ce n’est pas vraiment un resto mais plutôt un espace de restauration où l’on sert des burgers à élaborer soi-même. L’on vous donne un ticket et vous choisissez les ingrédient: le pain, la viande (ou poulet, ou poisson), les garnitures, la sauce et on paie en fonction des ingrédients ajoutés. Mes burgers peuvent être aussi servis au Crescendo. Les burgers, ce sera pour une autre fois! J’opte pour les côtes d’agneau servies avec légumes de saison (carottes et pois manges-touts) et un gâteau de pomme de terre. Et la grande surprise: le vin choisi pour accompagner est un pinotage! Le fameux vin d’Afrique du Sud dont je vous avais parlé il y a quelques semaines! L’agneau est bien rosé et tendre et tout cela est délicieusement léger mais malgré tout, pas de place pour le dessert! Déception vite effacée par la présences de macarons au moka servis avec le café! Les macarons sont mon point faible. Je suis comblée! Sheraton Rogier

Benjamin et Amandine nous emmènent donc pour une petite promenade digestive pour voir d’abords la piscine et la terrasse. Je suis un peu émue en en voyant tout çà, j’avoue que si j’étais cliente, j’hésiterai presque à sortir de l’hôtel! Bronzer avec Bruxelles à ses pieds et du bon son en provenance directe des Nuits Botaniques… Pas mal!

Sheraton RogierNous sommes ensuite emmenés vers la monumentale suite présidentielle… et elle porte bien son nom puisque « George W. Slept Here ». Décoration simple claire, lignes pures mais confortables, quelques touches de couleurs, une petite cuisine toute équipée mais surtout une énorme salle de bain couverte de marbre avec un de mes fantasmes absolus en la matière: une télé à l’intérieur de la salle de bain suspendue juste au bon angle quand on est allongé dans la baignoire. Décadent! Tandis que nous retournons vers le lobby, je regarde le plafond de l’ascenseur en me demandant ce que ça fait de savoir qu’un agent des services secrets US aurait pu se trouver sur le toit, comme on le murmurait lors du passage de W!

SAM_0272Aloft

Dernière étape : le petit dernier et enfant terrible de Starwood: Aloft. Développé par la branche des « W », hôtels super branchés et urbains, l’Aloft en est une version light. Comme le veut son nom, c’est dans un espace au look industriel et New-yorkais (oh, le bandeau d’actualités défilant façon Times Square!) que nous pénétrons. Fi des tons neutres et/ou foncés: ici, les couleurs claques (du rouge foncé, du vert et du magenta) l’esprit est résolument jeune, décontracté et décomplexé! D’ailleurs, pour peu que ce ne soit pas votre première fois, vous pouvez faire votre check-in vous-même sur les bornes prévues à cet effet. Pas de petit-déjeuner où l’on vous sert mais de grands frigos à l’espace re:fuel où vous acheter ce dont vous avez besoin selon l’heure de la journée (viennoiseries, yaourt et autres le matin, sandwiches et salades pour le reste de la journée) ainsi que boissons, un peu plus loin, le bar W xyz sert des cocktails (Stefaan et La Dînette peuvent en parler mieux que moi) et une table de billard trône tout au bout. Pour refléter cet état d’esprit, le personnel de la réception est probablement plus jeune que moi et c’est Kristel, en jeans en polo, qui nous emmène voir un Breezy Loft, l’équivalent d’une suite. Le design est ici encore plus dépouillé. En fait, on dirait qu’on se trouve dans une salon meublé par Ikea… si ce n’était pour la superbe salle de bain (avec douche à l’italienne et non pas baignoire) et le fameux lits inspiré du Sweet Sleeper du Sheraton.

Aloft room (Breezy Loft)
Petit truc… comme Aloft tient à motiver ses clients à économiser l’eau, si vous signalez que vous n’avez pas besoin d’avoir votre chambre nettoyée avec nouveaux draps et nouvelles serviettes, l’hôtel vous récompensera avec un bon de réduction au bar… où vous trouverez probablement du monde puisque que le W xyz n’est pas qu’un bar d’hôtel mais ouvre aussi ses portes en organisant des soirées… vu le quartier (près de Schuman), le public est composé en grand en partie de stagiaires et jeunes expats travaillant pour une des institutions de l’Union européenne. Le genre d’endroit que je conseillerais à des amis de mon âge. D’autant plus que le wi-fi est gratuit et les animaux bienvenus (sans suppléments). Rafraîchissant!

Pour la dernière fois, nous empruntons un taxi pour revenir à notre point de départ, le Four Points où Amandine, Benjamin et Juliette du Marketing de Starwood nous attendent dans le jardin.

Je me laisse presque littéralement tomber sur ma chaise alors qu’un verre de coca apparait presque aussitôt.
Nous discutons pendant un bon moment, faisant un petit débriefing de ce que nous avons vu et fait et et la parenthèse se ferme sur ce week-end de rat d’hôtel… Et croyez-moi, quand je me suis retrouvée dans mon petit appartement… C’était comme si résonnait les 12 coups de minuit!

P.S.: Merci à Amandine de MindShake, à tous les managers et chefs et staff rencontrés pendant ce marathon et un coucou spécial à Valérie de SomethingNew!

P.S.2: L’article étant déjà assez long, une petite conclusion suivra dans les prochains jours: Stay Tuned!
Le récit de la Dînette des grandes et par ici, leurs photos (superbes) et par .

Du côté de Stefaan, suivez les liens pour son récit et ses photos!

Cet article a 2 commentaires

  1. Christelle

    Mais quelle chance tu as de pouvoir tester de si beaux hôtels !
    Enjoy !

    1. Melissa

      Je dois dire que c’était une expérience assez agréable, Christelle! J’avais vraiment l’impression d’être une petite Cendrillon après le bal en rentrant chez moi.
      Si je n’en ferai pas mon quotidien, je suis prête à la renouveler régulièrement quand même. ;D A bon entendeur…

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