Caribbean Redux: Le retour de la vengeance à bords du Ruby Princess

Histoire de passer l’hiver au chaud et en attendant la prochaine escapade (incessamment sous peu), je t’embarque pour une petite croisière, Lectrice, Lecteur ? Tu le sais, entre deux aventures, j’aime me dorloter ! Celle-ci date de 2009.  
10 jours, 5 îles… me voilà repartie à l’assaut des mers à bord du Ruby Princess et voici mon journal de bord.

Je suis un peu émue… après plusieurs années, je renoue avec une vieille connaissance qui m’a fait aimer ce mode de voyage: Princess, la célèbre compagnie de la « Croisière s’amuse ». Au moment d’embarquer à Fort Lauderdale, je suis excitée comme une puce! Le Ruby Princess est leur tout dernier navire et il avait seulement deux ans à l’époque! Ce monstre des mers est à ce jour le plus grand paquebot sur lequel j’ai eu la chance de naviguer: 290 m de long, 36 mètres de haut, un peu plus de 3000 passagers.

Je sais, ça fait beaucoup…On est loin des voyages que je fais d’habitude. Moi qui aime partir seule sans autre programme que ma propre volonté… C’est peut-être pour cela que j’apprécie autant ce type de voyage. De temps en temps, laisser les rênes à quelqu’un d’autre, ça fait un bien fou! Et crois-moi, Lectrice, Lecteur, l’aventure humaine, tu en trouves! D’autant plus qu’à part les passagers, il y a les membres d’équipages: c’est toute une fourmilière qui s’active sur le navire : cuisiniers, machinistes, informaticiens,  hommes et femmes de chambres, barmen, musiciens, serveurs, comédiens… chacun avec une histoire passionnante, si vous y prêtez oreille.

Ruby Princess

Mais parlons un peu du Ruby…

Mélangeant la tradition du style nautique (bois, cuivre, cuir) et l’élégance italienne (marbre, foyer du bateau style « Piazza »), le Ruby n’est pas du genre à vous sauter aux yeux. Pas de néons, ni de couleurs vives mais des matériaux nobles et une sensation de confort  Par contre, pour l’innovation, il faudra repasser! On ne trouvera pas de design d’avant-garde sur ce bateau!

Pour cette croisière, la moyenne d’âge des autres passagers était très élevée. Princess a traditionnellement un public d’âge mûr mais  la compagnie étant tournée vers le marché américain et la croisière durant dix jours (les Américains qui travaillent prennent rarement plus d’une semaine de vacances), cela a fait encore augmenter l’âge moyen.

Ruby Princess

Les piscines (il y en a 4 en tout) sont parmi les plus belles du marché. Ma préférée  La piscine arrière! Assez peu fréquentée, avec une vue imprenable sur l’océan les jours en mer. C’est là que je viens prendre mon petits-déjeuner et mon rituel cocktail au coucher du soleil.

5 restaurants, un buffet, un grill, une pizzeria, une douzaine de bars et cafés, une boîte de nuit, un théâtre, une salle de spectacle, un casino, un spa, une salle du sport, un terrain de sport et de minigolf, un espace pour les enfants et ados… Ça donne le tournis: le Ruby est une vraie petite ville!  Et il faut deux heures au moins pour en visiter tous les ponts et tous les recoins. Le temps de s’installer, d’assister au drill de sécurité (obligatoire) et de manger un morceau, l’heure du départ est presque proche! Pour les initiés, il y a un poste d’observation à l’avant du bateau! Il suffit de traverser tout le Lido Deck et une fois au bout du couloir, de pousser la porte devant vous. S’il n’y a pas trop de vent, elle ne sera pas verrouillée avec avec seulement une vingtaine de personne au courant, bien plus intime que la grosse fête autour de la piscine! Un ciel lavande et rose s’est posé sur Fort Lauderdale… Un vent chaud souffle doucement, la sirène du bateau retentit… Ca y est… nous sommes partis!

Ruby Princess: Sailaway from Fort Lauderdale

Alors? Quels sont les plus et les moins de ce mastodonte?

Dans la colonne des plus:

  • L’élégance, l’attention aux détails des lieux publics.
  • Les piscines et l’écran géant qui surplombe la plus grande d’entre elle avec distribution de couvertures, de pop-corns puis de cookies et de verres de lait pendant le film du soir. Régression assurée!
  • Une très grande gym avec des appareils derniers cris (hmmm… regarder un bon film sur sa petite télé individuelle en pédalant).
  • La cuisine bonne de façon consistante en différents lieux (mention spéciale pour la pizza, les cookies maison et les desserts de l « International Café », le café situé au premier niveau de la Plazza dont la plupart des douceurs sont comprises dans le prix de la croisière).
  • Le niveau du service. Depuis l’arrivée à bord où nous étions quasi escortés vers notre cabine, jusqu’au sourire de notre room steward le matin de notre départ.
  • Un embarquement et un débarquement efficaces et ultra rapides.

Dans la colonne des moins:

  • Le Ruby est basé sur un design vieux de 10 ans: celui du Grand Princess. Problème: on a rajouté un pont rempli de cabines en plus sans élargir les espaces publics. Résultat: certains endroits sont encombrés. Très encombrés. C’est visible évidemment le jour de l’embarquement où le buffet et ouvert pour midi et où toutle monde se précipite pour ne pas en louper une miette. Trouver un siège au restaurant-buffet devient un exploit, on doit venir au théâtre une demi-heure à l’avance pour y trouver une place. Je n’ose imaginer ce que les croisières sous une météo moins clémente doivent donner. Une croisière en Alaska n’est donc pas spécialement recommandée sur le Ruby ou ses semblables.
  • La taille des cabines. Ce ne sont pas de placards, bien sûr, et il y a assez de place pour y ranger à l’aise tous vos vêtements, mais on n’y retrouve pas les proportions généreuses, et le sofa, des cabines chez les lignes concurrentes.

Cette mise-en-bouche t’a titillé les papilles ? Au prochain épisode, escale aux Bahamas! En attendant, vous trouverez les photos du navire ici et celle de cette première journée, .

Ruby Princess

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