Les Marches et l’Ombrie ou l’Italie secrète (Introduction)

Lectrice, Lecteur,

Surtout toi, qui est une amoureuse ou un amoureux de l’Italie, je vais te confier un secret. Mais avant, il faudra que tu me jures que celà reste entre nous!
Bien… j’ai ta parole, je peux continuer.

Tu connais bien l’Italie! Rome, Florence, Pise, Milan, la Côte Amalfitaine, Venise, Bologne, Vérone, Naples… Tout çà, tu as fait! Tu te dis que « Capri, c’est fini », plus besoin de revenir avant longtemps, en plus, c’est toujours plein de touristes!

Saches que l’on m’a emmenée voir un coin qui même en plein été, est bien loin des foules de bermudas et de sandalettes: les Apennins entre les Marches et l’Ombrie. Je vous ton regard interrogateur! L’Ombrie, tu connais peut-être, c’est là qu’est né la « Terre d’Ombre » que tu as sans doute retrouvé dans ton assortiment de gouaches en cours de dessin, et peut-être es-tu allé(e) à Assises ou à Peruggia (Pérouse). Dans mon cas, on s’enfonce un peu plus loin…

Les Marches par contre, sont complètement méconnues, sauf peut-être pour sa côte adriatique… et encore, Rimini, en Emilie-Romagne à peine au nord, canibalise les estivants. Pour te dire la vérité, c’était la première fois que je visitais les Marches. Anconna, la grande ville de la région, n’était que ce point symbolique sur la route des vacances pour mes Abruzzes ancestrales où, à partir de là, on pouvait voir la mer! Et pourtant, cette région ignorée, faite de collines et de moyennes montagnes, veut exister… mais avec ses propres termes! Cette terre, verte et enclavée, est faite pour le tourisme vert, respectueux de la terre et des gens. Ces petites villes et villes moyennes, chargées par l’histoire et les gens, y cachent des petits bijoux : bâtiments ou musées, à taille humaine, bien plus accessibles que derrière les cordons des Offices ou des Musées du Vatican. Une terre généreuse où l’on se soucie de produire de manière locale, à nouveau pour son propre bien, pour ceux qui en vivent, et ceux qui jouiront de ses délices.

Au cours de cette visite, j’ai rencontré à chaque étape des personnes passionnées, dynamiques… et même ambitieuses malgré la crise économique importante en Italie. C’est sans doute ce qui m’a le plus touché… En attendant de t’en dévoiler un peu plus, je te laisse avec un antipasto misto… On se retrouve après le dernier épisode sur Stockholm!

 

Cet article a 3 commentaires

  1. LaurentDeBangkok

    Bonjour Mel,
    N’y a t-il pas un problème d’illustration pour ton article, 13 photos sur 14 affichent un titre « Bucarest… ». De mémoire c’est en Roumanie, pas en Italie?

    1. Melissa

      Non, non Laurent! C’est le bath de photo qui est sorti avec le nom du batch précédent. Trop tard quand j’ai réalisé. Ce n’est pas très SEO-friendly mais tant pis…

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