Parce qu’elle est de l’autre côté de la frontière, on ne réalise pas bien que visiter les Hauts-de-France, c’est en fait d’une facilité, et d’une rapidité, déconcertante. Dans une série d’articles, je vous invite à venir vous balader chez nos voisins et à (re)découvrir Lille, notre belle voisine du Nord, et pas toujours de manière classique.
Cet article a été écrit dans le cadre d’une collaboration avec Hauts-de-France Tourisme mais les opinions de l’auteure lui restent propres. Vet article contient des liens d’affiliation.
Au Goût d’Emma et moi nous retrouvons Gare du Midi pour embarquer dans notre TGV. Quand je disais que c’était rapide, je ne rigolais pas : en 45 minutes, vous arrivez à Lille depuis Bruxelles. C’est moins long que le trajet pour me rendre dans mon coin du Hainaut en train direct pour à peine plus cher.
Je connais déjà un peu Lille et j’y étais venue notamment pour son Marché de Noël mais aujourd’hui, il fait beau, il faut doux et Lille a pour les Belges, un visage familier. Un paysage fait de maisons de briques, de beautés en style Renaissance ou Néo-Renaissance flamande et de bâtiments Art déco. On se sent presque comme à la maison !
- De l’histoire du coeur de Lille
- Le Joyau de Lille : la Grand'Place
- Place du Théâtre
- En haut du Beffroi de l’hôtel de ville
- Célestin, la bière en héritage
- Echappées bière
- Où dormir à Lille ?
- Où manger à Lille ?
- Plus d'articles sur des escapades dans les Hauts-de-France
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De l’histoire du coeur de Lille
On commence tout de suite au cœur du sujet avec une visite guidée de la Grand-Place et de ses environs. Nous avons rendez-vous avec notre guide devant l’office de Lille Tourisme qui se trouve dans le Palais Rihour, dans l’ancienne salle de garde. Ce bâtiment est tout ce qui reste du vaste palais qui fut construit par Philippe-le-Bon, duc de Bourgogne. Un palais que Philippe ne verra jamais fini car il prit 20 ans pour être complété. Le bâtiment original avait une forme carrée avec une cour d’honneur en son centre. Très vite, les ennuis commencent pour le Palais. Construit sur un terrain marécageux, il a rapidement besoin de rénovation. En 1700, l’aile nord subit un incendie. Moins de 50 ans plus tard, c’est l’aile ouest qui prend feu. En 1916, en pleine occupation allemande, le palais est à nouveau ravagé par les flammes. Il abritait alors la mairie. Cette fois, il ne sera pas reconstruit ou rénové mais rasé en grande partie, en ne gardant que le petit coin que l’on peut voir aujourd’hui. Malheureusement, lorsqu’on vient vers lui depuis la Grand-Place, on le remarque à peine, tout caché qu’il est par l’immense Monument aux morts de la guerre 14-18.
Le Joyau de Lille : la Grand’Place
Après avoir traversé la Place Rihour, nous voilà sur celle qui est officiellement la « Place Charles de Gaule » mais que personne n’arrive à appeler autrement que la Grand’Place. Ce large rectangle pavé est entouré de bâtiments plus ou moins anciens et en son centre, trône La Déesse sur sa colonne, une allégorie de la Ville de Lille a l’air particulièrement martiale. Si vous zoomez avec votre appareil photo, vous verrez qu’elle n’a pas l’air contente et porte à bout de bras un boute-feu. Cette statue de Théophile Bra, sculpteur douaisien, est un hommage à l’héroïsme des Lillois lors du siège de Lille de 1792 par les armées impériales autrichiennes.
Parmi les bâtiments notables, la Vieille Bourse (l’ancienne bourse de commerce) attire l’œil par sa façade rouge et jaune. Construite à la moitié du XVIIe siècle, un Mercure doré semble s’envoler depuis le sommet de son campanile. Le Dieu du commerce veille donc sur cette bourse, d’autant plus que si elle avait perdu ses prérogatives lors de la construction de la nouvelle bourse, on continue à y négocier : dans la cour intérieure se tient le marché aux livres d’occasion (pas tous les jours, nous l’avions visité le lundi et les libraires n’étaient pas là). Levez les yeux, et regardez attentivement les cartouches sur la façade extérieure. Ça vous dit quelque chose ? Ce sont les entreprises mécènes qui ont sponsorisé la toute dernière rénovation. Plutôt étonnant !
Tournez votre regard vers le Théâtre du Nord. Cette salle de spectacle au style très français et qui contraste avec les autres bâtiments par sa couleur blanche, est l’ancienne Grand Garde. L’année de sa construction (1717) correspond au 50e anniversaire de de la conquête de Lille par la France (Lille faisait alors partie des Pays-Bas espagnols), une façon de rappeler l’autorité du roi de France sur cette région récemment acquise.
Juste à sa gauche, autre édifice célèbre : les bureaux de la Voix du Nord. Cette maison à pignon à redents combine architecture typiquement flamande et Art déco. Au sommet du pignon, se tiennent 3 Grâces dorées symbolisant les 3 régions historiques du Nord-Pas-de-Calais : Les Flandres, l’Artois et le Hainaut. Au départ, cette maison fut construite dans les années 1930 pour le Grand Echo du Nord, journal qui collaborera avec l’occupant allemand pendant la Deuxième Guerre Mondiale, la publication, ses locaux et installations seront reprises par le Voix du Nord, journal issue d’un réseau de résistance.
Place du Théâtre
A l’arrière de la Grand’Place, on trouve la Place du Théâtre, encadrée par deux grands bâtiments bien différents l’un de l’autre : l’Opéra et le Chambre de Commerce et d’Industrie (alias, « la nouvelle bourse » ou CCI). Alors que l’opéra est un majestueux théâtre néo-classique, inspiré de l’Opéra Garnier, la Chambre de commerce est de style néo-renaissance flamande, tout en briques et même pourvu d’un petit beffroi. Pourtant, tous les deux sont l’œuvre d’un même homme : Louis-Marie Cordonnier, un architecte prolifique dont les œuvres sont disséminées un peu partout dans les Hauts-de-France.
La CCI est accessible au public, il faudra simplement passer un petit contrôle des sacs. Profitez-en pour admirer le hall d’honneur et sa coupe en verre, recouverte de vitraux. Un lieu magique, encore plus lors de la période de Noël lorsqu’une patinoire vient y prendre place. En passant, je ne manque pas de remarquer qu’il existe un espace coworking et je me dis que je reviendrais bien à Lille juste pour le plaisir d’y travailler.
Juste dehors, plusieurs cafés étalent leurs terrasses au soleil. Notre guide attire notre attention sur celle de « Morel et Fils », une ancienne bonneterie. Regardez bien le haut de la façade et vous verrez… un boulet de canon fiché dedans. Il ne s’agit pas de vrais boulets qui auraient été tirés pendant le Siège de Lille mais de boulets en fer destinés à rappeler, avec humour, cet évènement.
Pas très loin de là, arrêtez-vous un instant pour admirer la superbe façade Art déco de la boutique Louis Vuitton. Le bâtiment était sans aucun doute une poissonnerie.
En haut du Beffroi de l’hôtel de ville
Si on ne peut pas grimper en haut du beffroi du CCI, on peut sans problèmes accéder à celui de l’Hôtel de Ville de Lille ! L’hôtel, construit entre 1924 et 1932, mélange le style de la renaissance flamande (maisons à pignon, briques) et Art déco (lignes pures, stylisées). La réservation pour la visite du beffroi est obligatoire.
Les plus sportives et sportifs pourront monter les escaliers à pied. Heureusement, vous pourrez profiter des paliers explicatifs sur la construction du beffroi, l’Art déco, etc. pour faire une pause. Heureusement, pour les feignasses comme nous, il y a un ascenseur ! La vue est évidemment époustouflante depuis le sommet. On peut admirer le Quartier Saint-Sauveur, tout proche l’élégante Porte de Paris, le tissu urbain du Vieux-Lille, la quartier d’Eura-Lille et au loin, des collines qui me semblent être des terrils à première vue.
Visiter le beffroi de l’hôtel de ville de Lille
Célestin, la bière en héritage
Lorsqu’en 2014, Amaury d’Herbigny ouvre la micro-brasserie Célestin en plein coeur du Vieux-Lille, c’est tout simplement un retour aux sources car Amaury est issu d’une longue lignée (7 générations) de brasseurs. Une dynastie fondée par Célestin Cordonnier, qui donnera son prénom à la brasserie d’Amaury. La vocation familiale s’était endormie pendant 60 ans mais grâce au renouveau des bières artisanales, celle qui est la seule brasserie située en coeur de ville, est née.
Le mot d’ordre ici, c’est la qualité et l’équilibre. La qualité des ingrédients, l’importance accordée aux agriculteurs locaux, mais aussi des artisans (pour illustrer leurs bouteilles et canettes) et l’amour des épices et ingrédients insolites, une touche qu’Amaury, grand voyageur, aime apporter à ses bières (comme leur Hoppy yuzu). S’il fallait n’en retenir qu’une, ce serait la 10, brassée avec pas moins de 10 sortes de houblons ! Elle a d’ailleurs été récompensée du prix « Meilleure bière blonde des Hauts-de-France » par le Gault & Millau.
Après nous avoir reçues à la boutique, Amaury nous a d’ailleurs emmenées à la micro-brasserie, à deux pas de là, pour nous faire découvrir ses installations du début. Vu le succès, il a dû s’étendre en dehors du centre mais il y brasse toujours des bières « session » en petites quantité. Vous aussi, vous pouvez d’ailleurs la visiter si le coeur vous en dit !
120 Rue Esquermoise,
59800 Lille
Echappées bière
Envie de découvrir Lille d’une manière insolite tout en suivant le fil d’un produit phare des Hauts-de-France : la bière ? Alors, le parcours Echappée Bière est fait pour vous ! Il s’agit d’un jeu de piste sous forme de chasse au trésor. Votre mission ? Retrouver la chope d’or que Gambrinus, roi de la bière, a égaré dans un soir de beuverie. A vous de résoudre des énigmes pour vous diriger dans le Vieux-Lille (et en profiter pour une apprendre plus sur ce que vous voyez, par exemple, en visitant la Cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille), répondre à des questions, prendre des photos pour gagner des points et… goûter des bières dans différents bars (en format galopin, heureusement), à en trouver les arômes et à essayer de deviner leur type (là-dessus, Emma et moi avons cartonné, on est un peu high-level quand il s’agit de la bière, il faut l’admettre) et on s’est vraiment prises au jeu, pour peu que vous ayez un tant soit peu l’esprit de compétition (une famille américaine faisait le même parcours en parallèle, hors de question de se faire distancer en temps et en points), vous aussi, vous allez vous éclater.
Bon, évidemment, si vous décidez de faire l’activité, je ne peux pas vous en révéler plus mais vous devrez faire appel à tous vos sens pour compléter la mission.
Où dormir à Lille ?
Grand Hôtel Bellevue
Le Grand Hôtel Bellevue serait-il un des meilleurs hôtels de la ville ? En tout cas, si vous vous offrez une des chambres avec vue sur la Grand’ Place (c’est d’ailleurs le seul hôtel qui a ce privilège), on pense bien que oui. D’autant plus que les chambres ont été récemment rénovées ! L’hôtel ne date pas d’hier puisque Mozart, qui avait alors 9 ans et que son père emmenait en représentation pour amuser la galerie de son fils prodige, y a séjourné. On est donc dans une maison historique ! Le décor y est donc à la fois cossu, mais moderne.
Les chambres avec vue sont vraiment spacieuses et mêlent des meubles anciens à des meubles contemporains et colorés. Pour bien commencer la journée ou faire une pause, une machine à café est à disposition dans toutes les chambres. Les deux points forts de la chambre, et là, on voit qu’on a affaire à un hôtel sérieux, c’est la literie et l’insonorisation. Le lit était top, du matelas au coussin quant au vitrage, alors qu’on est face à une place animée, on n’entend quasi rien une fois les fenêtres fermées. C’est génial ! Par contre, on entend (un peu) les grincements du parquet de la chambre du dessus. 😉
Le petit-déjeuner est bien fourni et très bon (avec des gaufres et pancakes fraîches, miam) mais comme la maison est ancienne, l’espace petit-déjeuner est petit et manque de lumière, ce qui est un peu dommage mais c’est bien là le seul point faible de ce bel hôtel.
5 Rue Jean Roisin,
59800 Lille
Où manger à Lille ?
Aux vieux de la vieille
En plein dans un coin charmant du Vieux Lille, le restaurant joue sur le traditionnel (et franchement, plus que çà, tu meurs). De quoi parle t’on ? D’un intérieur en briques et meublé de bois, style estaminet, Du houblon séché pend aux poutres et des plaques d’émail recouvrent les murs. Sur la carte, les bons plats bien riches du Nord : welsh, frites et fricadelles, potjevleesch, croquettes au maroilles, etc… De mon côté, j’ai opté ce qui me semblait le plus léger un « cœur des Flandres », une tarte salée au hachis de porc, aux pommes et aux oignons (OK, dis comme çà…). Sauf que j’ai vu arriver un quart de tarte avec frites et salade. Ben oui, on est généreux dans le Nord ! Je n’ai pu manger que la moitié de ce très bon cœur qui naviguait entre le sucré et le salé, sans trop toucher aux frites, ni à la salade.
Bref, assurez-vous d’avoir vraiment faim quand vous y passerez.
2-4 rue des Vieux Murs,
59000, Lille
Grand Scène
C’est le food-court du centre-ville. Une grande façade en verre annonce que nous sommes arrivées sur les mieux. Agencé sur deux étages, pas moins de 10 enseignes proposent une cuisine street-food mais avec des ingrédients locaux, en plus d’un bar et d’un coffee-shop. Nous faisons le tour de tous les stands (pizzas, kebab, asiatique) avant de nous décider pour Bierbuik, l’enseigne du chef Florent Ladeyn. Sa proposition de mitraillette (une baguette remplie de frites et de viande avec de la sauce) nous intriguait. La mitraillette, on connaît bien en Belgique. Tout.e Belge en a mangé au moins une alors, on avait vraiment eu envie d’essayer la version nordiste et là…c’est la déception ! La baguette, taillée en parallélépipède rectangle, entourait une maigre portion de volaille. On avait toutes les deux choisi le « spicy kip » qui n’était pas « spicy » du tout. Emma en avait même moins que moi. Quant aux frites, elles étaient bonnes mais plutôt molles. La tenancière du stand nous a demandé notre avis et nous lui avons franchement répondu. On espère que le message sera remonté au chef ! La prochaine fois, j’essaierai le kebab (élu le meilleur de Lille).
Rue de Béthune 32
Lille
Babe
Amoureux de la viande, Babe est votre repère. Ici, le bœuf de races nobles est mis en avant. Entrecôte d’Angus, tomahawk de Wagyu, L-bone de 𝐊ø𝐝 (une race danoise)… La déco impressionne aussi : la salle est très grande avec de hauts plafonds, rythmée par des piliers. Le carrelage de tuiles vernissées semble être fait de cuir. Et même les tables sont carrelées. J’ai opté pour la bavette de Wagyu (qui était la proposition du jour) et le résultat était conforme à mes attentes : cuit à la perfection, avec un bon goût de grillé, tendre comme du beurre… Miam ! Comme la devise du Babe est « Boire. Manger », je n’étais pas étonnée d’y trouver une longue liste de bières artisanales, dont une grosse partie au fut donc, si la viande ne vous tente pas, vous pourrez toujours y boire un verre !
48 Rue de l’Hôpital Militaire,
59800 Lille
Bloempot
Retour dans un établissement chapeauté par Florent Ladeyn, cette fois, dans une option clairement gastronomique (même si elle se définit comme une « cantine flamande »).
Au fond d’une cour, nous découvrons une salle qui semble avoir été un entrepôt ou une grange (c’était en fait un atelier de menuiserie). L’espace est brut, avec des tables et chaises en bois, un plancher presque tel quel… et bien sûr, pas mal de plantes en pot. Le concept du Bloempot est de proposer une cuisine avec des ingrédients locaux (qu’on est allé chercher dans un rayon de kilomètres restreints (c’est-à-dire pas de poivre ou de café). Seuls les vins échappent à la règle (même si on a vu des vons belges à la carte). Parce qu’on sortait à peine de l’Echappée Bières et pour jouer encore plus le jeu du local, nous avons choisi l’accord mets-boissons sans alcool (composé de diverses infusions, kombucha et autres boissons fermentées).
Le menu 5 services, agrémentés de petites pauses gourmandes. Au menu, des « rouleaux de printemps » au concombre, beignets de fenouil et œufs de truite, un oignon farci accompagné d’un bouillon de betterave jaune en entrée, un entre-plat de tartelettes à l’aubergine brûlée, courgettes au beure de reine-des-prés suivie d’une splendide échine de porc au barbecue et poireaux, d’une assiette de fromages et d’une assiette dessert de folie avec 3 propositions sur l’assiette : une faisselle de chèvre à la rhubarbe et fleurs de sureau recouverte de fleurs, un délicieux chou au géranium et aux fraises bien joufflu et enfin, un surprenant millefeuille à la tagète, recouvert d’un voile de lait.
Comme vous le voyez, la cuisine fait la part belle au végétal et heureusement, parce qu’on est sortie de là l’estomac bien rempli (je n’ose pas imaginer la même formule avec plus de protéines animales).
Mention également pour le service, attentif mais sans chichi. L’échine de porc est normalement accompagnée de coques. Ayant mentionné au moment de la commande que je n’aimais pas les fruits de mer, elles ont été promptement remplacées par des fèves. Comme nous étions fatiguées, au moment du plat, nous avons demandé s’il était possible d’accélérer le service pour nous et ça a été fait dans les dix minutes qui suivaient. Un gros bon point. L’addition, avec la formule mets-vins, reviens à une centaine d’Euros par personne. Vu la qualité, c’est un budget bien dépensé mais la formule du midi est bien moins chère.
22 rue des Bouchers
59000 Lille
Chez Brigitte
Restaurant bistronomique dans la même rue que le Bloempot, Chez Brigitte est un endroit qui ne se prend pas la tête avec son look entre le speakeasy et la caverne de GeXer nostalgique (coucou, Goldorak qui pend au mur).
On peut choisir dans une carte courte, mais bien fournie, de plats bien alléchants ou, si tu es joueur ou joueuse, Lectrice, Lecteur, choisir la « dégustation à l’aveugle » où le chef, Clément Richevaux, façonne un menu 3, 4 ou 5 services avec des produits de saison et selon vos allergies. Notre service consistait en des classiques de la cuisine mais soit revisités ou déstructuré à ne pas être reconnaissable à l’œil nu, soit présentés en trompe-l’œil. On s’est bien amusées à reconnaître les différents plats (notre serveur venait nous révéler les plats après avoir débarrassé le plat fini). Très sympa pour se faire une bonne table sans prise de tête.
19 rue des Bouchers
59000 Lille
Méert
Méert, c’est la célèbre maison de pâtisserie qui régale les Lillois (et les autres) depuis 1677 (même si Méert devient le Méert qu’on connait en 1849).
Quand on pense à la Maison Méert, on pense d’abord à ses délicieuse gaufres. Fines, moelleuses, beurrées, à la vanille ou à la vergeoise. Un délice fondant, gras et sucré qui est de la régression à l’état pur. Vous pouvez bien sûr vous limiter à en acheter un paquet dans un magasin qui semble ne pas avoir changé depuis son ouverture mais il y a bien plus à faire. Pour le petit-déjeuner et le goûter, le Salon de thé vous ouvre ses portes et il y a aussi depuis quelques années, un restaurant.
25-27 Rue Esquermoise,
59000 Lille
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